
Le président américain Donald Trump participe à une réunion à la Maison-Blanche du groupe de travail sur la Coupe du monde de football
Huit ans après le lancement du projet « United 2026 » par les États-Unis, le Canada et le Mexique, l’esprit de coopération semble avoir volé en éclats. Le retour de Donald Trump à la Maison Blanche a ravivé les tensions diplomatiques avec ses voisins, mettant à mal l’image d’un Mondial ouvert et harmonieux.
Soutien affirmé de la Coupe du monde, Trump entretient des liens étroits avec la FIFA. Mais sa rhétorique hostile envers le Mexique et le Canada – guerre commerciale, volonté de sceller les frontières, provocations politiques – a détérioré le climat régional. Pour le Premier ministre canadien, « l’ancienne relation avec les États-Unis est terminée ».
Sur le plan pratique, les mesures migratoires de Trump compliquent les déplacements : refoulements à la frontière, interrogatoires prolongés, et un « travel ban » visant 12 pays. Le tourisme est déjà en baisse de 11,6 %, et certains s’interrogent : les supporters étrangers viendront-ils encore ?
Malgré tout, l’administration américaine promet une « expérience sans accroc ». Les équipes nationales ne seront pas concernées par les restrictions, et les organisateurs assurent que les fans seront les bienvenus… à condition de repartir dès la fin des matchs.
Dans un contexte de tensions géopolitiques, le Mondial 2026 pourrait bien devenir un symbole paradoxal : un événement censé unir le monde, mais organisé par un pays qui le tient à distance.