
Le Ghana traverse actuellement sa plus grave épidémie de mpox (anciennement variole du singe) depuis 2022, avec 45 cas confirmés en un mois, selon les autorités sanitaires du pays. L’information a été communiquée mercredi 4 juin lors d’un point presse du service de santé ghanéen, qui précise toutefois qu’aucun décès n’a été enregistré à ce jour.
Selon RFI, le virus qui provoque de la fièvre, des douleurs et de sévères éruptions cutanées, est classé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme une urgence de santé publique de portée internationale.
Face à la recrudescence des cas, le gouvernement ghanéen a annoncé un plan d’action comprenant : l’identification, l’isolement et le traitement des malades, le traçage des cas contacts, la vaccination du personnel soignant exposé, ainsi qu’une vaste campagne de sensibilisation auprès de la population.
Au total, plus de 300 cas suspects ont été recensés à l’échelle nationale, dont 45 ont été confirmés à la date du 31 mai.
Bien que le gouvernement ne se prononce pas pour l’instant sur l’évolution chiffrée de l’épidémie, les autorités estiment que le nombre de cas pourrait continuer à augmenter dans les prochains jours.
Le virus en circulation au Ghana appartient au clade 2, une souche considérée comme moins virulente que celle observée en Afrique centrale. Les autorités appellent cependant à la vigilance : toute personne présentant des symptômes est invitée à consulter immédiatement, à limiter les contacts physiques et à éviter les transports en commun en cas de doute, le virus se transmettant principalement par contact cutané.
Pour mémoire, en 2022, le Ghana avait enregistré 120 cas de mpox, dont quatre décès.