
Dans un verdict sans précédent qui ébranle les fondements de la République, l’ancien président français Nicolas Sarkozy a été condamné à cinq ans d’emprisonnement, dont un ferme, pour corruption passive et trafic d’influence. À l’issue du jugement, l’ex-chef de l’État a dénoncé une décision d’« une gravité extrême pour l’État de droit », y voyant l’expression d’une « haine » devenue, selon lui, « sans limite » à son encontre.
Cette condamnation historique s’inscrit dans un contexte judiciaire particulièrement lourd, où deux de ses fidèles collaborateurs ont également été reconnus coupables : Claude Guéant, condamné à six ans de réclusion, et Brice Hortefeux, à deux ans.
Au-delà des peines prononcées, cette affaire marque une rupture symbolique dans l’histoire politique française, interrogeant plus que jamais les rapports entre pouvoir, justice et responsabilité publique.
Samuel KAKPO