
Grenoble, dimanche 5 octobre 2025, le corps sans vie d’une femme de 45 ans, d’origine nigériane, a été découvert partiellement dévêtu le long d’une piste cyclable, près du square Foch, dans le secteur du square Saint-Georges.
Un passant alerte les secours vers 10h30. Sur place, l’état du corps indiquait une mort déjà ancienne, avec rigidité cadavérique constatée par les pompiers aucun geste de réanimation n’a pu inverser le drame. Au premier abord, la scène avait réveillé toutes les craintes pas seulement pour son côté choquant (la victime avait le pantalon baissé) mais aussi parce qu’aucune trace apparente de violence n’apparaissait.
Le lundi 6 octobre, une autopsie a été réalisée. Le résultat : rupture d’anévrisme. Le procureur de la République de Grenoble a indiqué que la piste criminelle était écartée aucun signe de violence, de blessure ou d’intervention extérieure n’a été relevé. L’estimation temporelle situe le décès environ 12 heures avant la découverte, ce qui suggère que la femme était décédée depuis la soirée précédente.
Des éléments relevés sur les lieux renforcent l’hypothèse que la victime se livrait à la prostitution : un préservatif et son emballage ont été retrouvés à proximité du corps.
Le secteur du square Saint-Georges (près de la piste cyclable) est réputé être un lieu où s’exerce la prostitution nocturne.
Le fait qu’elle ait été retrouvée le pantalon baissé a poussé les enquêteurs à envisager qu’elle ait pu mourir en plein rapport sexuel tarifé. Même si la thèse criminelle est écartée, le parquet a décidé de maintenir une enquête mais cette fois pour non-assistance à personne en danger. En clair, les autorités cherchent à savoir pourquoi aucune alerte n’a été donnée, alors que la victime se trouvait peut-être en détresse au moment du malaise fatal, et peut-être en présence de clients ou d’autres personnes.
Fiora TOKPON