
Un infirmier de laboratoire prélève un échantillon sur un enfant déclaré suspect de Mpox près de Goma, en République démocratique du Congo, le 19 juillet 2024. (Image d'illustration)
Le Togo enregistre ses premiers cas confirmés de Mpox, une infection virale également appelée variole du singe. Trois personnes deux femmes et un homme ont été diagnostiquées dans la capitale, Lomé, suscitant une mobilisation immédiate des autorités sanitaires.
Selon RFI, depuis le 16 mai 2025, le gouvernement togolais a officialisé la découverte d’un premier cas. Il s’agit d’une jeune femme de 22 ans, habitant la région du Grand Lomé, actuellement prise en charge dans une unité spécialisée en maladies infectieuses.
Un dispositif de réponse rapide
Suite à cette annonce, le ministère de la Santé a déployé un protocole d’isolement rigoureux pour contenir la propagation du virus. Depuis, deux autres cas ont été confirmés. Les trois patients identifiés auraient été en contact avec plus de 55 personnes, selon les autorités.
Le professeur Anoumou Dagnran, coordinateur du comité national de riposte, précise que la majorité des malades ont présenté des symptômes cutanés, notamment des lésions visibles sur les paumes.
« L’isolement est essentiel pour casser la chaîne de transmission, et nous l’avons appliqué dès l’identification des premiers cas », a-t-il déclaré au micro de notre correspondant à Lomé, Peter Sassou Dogbé.
Les autorités restent en alerte et appellent la population à la vigilance, tout en assurant que toutes les mesures nécessaires sont prises pour éviter une propagation plus large de la maladie.