
Des membres des forces de sécurité maliennes arrêtent un homme après l'attaque d'un camp militaire près de Bamako, mardi 17 septembre 2024
Le 23 mai 2025, une attaque meurtrière a visé le camp militaire de Dioura, dans la région de Mopti, au centre du Mali. Menée par des jihadistes affiliés au groupe Jnim (Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, lié à al-Qaïda), cette offensive s’est soldée par la mort de 41 soldats maliens, dont le commandant du camp.
Selon fr.africanews, les assaillants ont rapidement pris le contrôle du camp, infligeant des pertes importantes aux forces armées maliennes. Ils ont diffusé des images montrant les corps des soldats tombés au combat ainsi que le butin de guerre composé de véhicules, d’armes, et de documents militaires.
Malgré l’alerte donnée avant l’attaque, aucun renfort n’est venu soutenir les troupes sur place, ce qui soulève de nombreuses questions sur la réactivité de la hiérarchie militaire. L’armée, jusqu’à présent, n’a pas fait de déclaration officielle sur cet événement tragique.
Les assaillants ont quitté le camp dans la nuit, laissant derrière eux un site dévasté.
Parallèlement, le camp de Soumpi, situé dans la région de Tombouctou, a également été ciblé par une attaque distincte, cette fois revendiquée par le Front de libération de l’Azawad (FLA).
Face à ces attaques coordonnées, la situation sécuritaire au Mali devient de plus en plus préoccupante. Des opérations de représailles ont été annoncées par l’armée dans la région de Sofara, mais le pays reste sous tension alors que les groupes armés intensifient leurs actions dans le centre et le nord du pays.