
La salle Baobab du Novotel de Cotonou a abrité, ce mardi 17 juin 2025, la cérémonie officielle marquant la 35e édition de la Journée de l’Enfant Africain (JEA), placée sous le thème : « Planification et budgétisation des droits de l’enfant : progrès depuis 2010 ». L’événement a réuni une diversité d’acteurs engagés dans la protection de l’enfance, notamment des enfants eux-mêmes, des membres du gouvernement, des élus locaux, des leaders religieux ainsi que des partenaires techniques et financiers.
Dans une atmosphère empreinte d’émotion et de solennité, Nadège AHOGA CODO, Directrice générale des Affaires sociales, a dressé un bilan succinct des avancées enregistrées en matière de protection des enfants au Bénin. La diffusion d’un magazine sur le projet 3PIER a permis d’illustrer les actions concrètes en faveur des enfants en situation de rue.
Alain OROUNLA, préfet du Littoral, a salué la mobilisation citoyenne autour des droits de l’enfant, promettant un accompagnement sans faille des initiatives pertinentes. Prenant la parole au nom de ses pairs, le jeune Sègla Jeannot SOHOU, représentant du Conseil consultatif national des enfants, a appelé à une intensification des efforts, en particulier envers les enfants marginalisés et victimes de violences.
Au nom des partenaires techniques et financiers, Aminatou SAR, coordinatrice résidente du Système des Nations Unies, a loué les engagements du Bénin et souligné l’impératif d’un investissement durable dans l’enfance, gage de paix et de prospérité.

Le ministre de la Santé, Benjamin HOUNKPATIN, a mis en lumière les progrès dans le domaine sanitaire : généralisation des soins, campagnes de vaccination, lutte contre la malnutrition, entre autres.

Quant à Véronique TOGNIFODÉ, ministre des Affaires sociales et de la Microfinance, elle a réaffirmé, chiffres à l’appui, la ferme volonté politique du gouvernement à faire de l’enfant une priorité nationale. Elle a évoqué l’augmentation substantielle du budget social (de 32,6 % en 2019 à 43,4 % en 2025), la baisse significative du travail des enfants (de 52,5 % en 2014 à 19,9 % en 2022), ainsi que la progression du taux de scolarisation primaire et de l’enveloppe budgétaire allouée à la santé infantile.
La ministre a enfin salué la précieuse contribution de l’UNICEF et des PTF, tout en réitérant l’engagement du Bénin à poursuivre les réformes en faveur d’une planification et d’une budgétisation véritablement sensibles aux droits de l’enfant.
Samuel Richard BOCO KAKPO