
Armand Gansè
Le député béninois Armand Gansè a récemment lancé un débat sur Facebook autour d’une idée de loi visant à encadrer légalement la durée des fiançailles au Bénin. Selon lui, il s’agirait d’une mesure pour protéger les femmes contre les promesses de mariage non tenues.
« Combien de femmes restent engagées dans des relations sans avenir ? », interroge le député, appelant à réfléchir à des solutions concrètes face à cette précarité émotionnelle.
L’idée a aussitôt déclenché une vague de réactions. Si certains saluent une proposition courageuse en faveur des droits des femmes, d’autres y voient une intrusion du législateur dans la vie privée.
Des soutiens estiment qu’une telle loi découragerait les engagements non sincères. Mais des critiques rappellent que les fiançailles sont une promesse morale, non un contrat, et qu’une loi risquerait de créer des mariages contraints ou d’augmenter les divorces.
En toile de fond, ce débat soulève une question plus large : jusqu’où le droit peut-il intervenir dans les relations amoureuses ? Pour plusieurs internautes, les urgences sociales comme le chômage ou le coût de la dot mériteraient davantage l’attention des parlementaires.