
Les derniers bilans ont démontré que le nombre de grossesse en milieu scolaire est en hausse de plus de 8% en Côte d’Ivoire . C’est le Conseil National des Droits de l’homme qui a fait ce bilan et alerte les acteurs éducatif, sur la recrudescence de ce fléau social . En moins d’un an, il a été enregistré , plus de 4400 grossesses en milieu scolaire . C’est ce que révèle les statistiques . Ces jeunes filles, ont vu leurs rêves brisés .
Nawa et le Tonkpi sont les régions les plus touchées avec plus de 400 cas chacune . Selon les informations rapportées par les autorités du système éducatif, deux élèves , l’une en 3é l’autre en terminale, ont accouché respectivement en pleine composition à Bouna et Aboisso .
Le vice président du CNDH, Marie-Pierre Kodjo , a tenté d’expliquer cette augmentation à travers ces phrases : » Ce boom peut s’expliquer par les pesanteurs sociales , les mariages précoces , la précarité , les viols . Et puis, il y a des tontines sexuelles , ces regroupements d’élèves qui vivent ensemble dans des studios et qui , influencés par les réseaux sociaux , au lieu d’étudier , font tout sauf ça a t-il martelé.
Ces filles et adolescentes déscolarisées à cause de grossesse, sont accompagnées par des ONG qui redonnent vie à leurs cursus scolaire et les impliquent dans des campagnes de sensibilisation . La responsabilité doit être partagée avec les familles a confié Aïcha Traoré , présidente de l’ONG pro Kids . Elle insiste aussi sur le dialogue entre parents et enfants sur les questions de la sexualité.
Il faut signaler qu’en 2013, le gouvernement ivoirien mène une lutte dénommée zéro grossesse à l’école , ce qui vise à sensibiliser élèves , enseignants et parents sur la question.
Amac Roland SIKO