
Le sol afghan a de nouveau tremblé, laissant derrière lui un paysage de désolation et une population en deuil. Dimanche soir, un séisme d’une magnitude de 6 a frappé le centre du pays, provoquant l’effondrement de centaines d’habitations en terre crue. Le bilan humain, d’une gravité exceptionnelle, s’élève désormais à plus de 2 200 morts, selon les autorités talibanes. Il s’agit de la catastrophe sismique la plus meurtrière qu’ait connue l’Afghanistan depuis plusieurs décennies. Des familles entières ont été décimées en quelques secondes, ensevelies sous les décombres de villages désormais rayés de la carte.
Alors que les secouristes s’efforcent de rejoindre les zones les plus reculées, de nombreuses localités restent inaccessibles, faute d’infrastructures viables. L’isolement de ces régions, conjugué au manque criant de moyens logistiques, entrave sérieusement l’acheminement des secours. Dans ce contexte dramatique, les survivants, privés d’eau, de nourriture et de soins, luttent pour leur survie dans un climat d’extrême détresse. La communauté internationale, appelée à réagir, fait face à un défi humanitaire de grande ampleur, dans un pays déjà fragilisé par des années de conflits et d’instabilité.
Samuel Richard BOCO KAKPO.