Dans une dynamique de modernisation continue de l’administration publique, le gouvernement béninois vient d’opérer d’importants ajustements relatifs à la délivrance et à l’usage des documents d’identité. Par un décret récemment adopté, plusieurs innovations entrent en vigueur, notamment l’allongement de la durée de validité de certaines pièces et la suppression de la formalité de légalisation. Ces mesures s’inscrivent dans une volonté clairement affichée de simplification administrative, de réduction des coûts pour les citoyens et d’efficacité dans la gestion des données d’identification nationales.
La réforme consacre désormais une validité de cinq ans pour le Certificat d’Identification Personnelle (CIP), un document essentiel dans les démarches professionnelles et administratives. De même, le Passeport Ordinaire Biométrique bénéficie d’une durée de validité fixée à six ans, sauf perte de la nationalité béninoise, cas dans lequel il devient immédiatement caduc. Les autres documents tels que la Carte Nationale d’Identité Biométrique ou encore la Carte de Résident disposent également d’un cadre légal renforcé, précisant que leur validité est liée au maintien du statut civil ou migratoire de leurs titulaires.
L’une des innovations majeures , véritable soulagement pour les usagers, réside dans l’abolition pure et simple de la légalisation d’un ensemble de documents d’identité, désormais reconnus immédiatement authentiques par l’administration. Qu’il s’agisse du CIP, du CIP d’Afro-descendant, du CIP d’Étranger, de la CNI biométrique, du passeport ou de la carte de résident, aucune légalisation n’est plus requise. Cette décision marque une avancée significative vers une administration plus agile, plus proche des citoyens et résolument tournée vers les standards internationaux de gestion documentaire.
Samuel KAKPO

