
À la CRIET, un homme est jugé pour avoir escroqué un pasteur en utilisant un faux décret signé au nom du président Patrice Talon. Le prévenu, informaticien et gestionnaire de projet autoproclamé, a fabriqué un faux document le nommant « chef projet Mirador » pour convaincre le pasteur d’investir près de 15 millions FCFA dans de prétendus projets lucratifs.
Selon Banouto, l’homme à plaidé coupable et affirme avoir falsifié le décret comme un « acte de foi », espérant que Dieu pousserait le chef de l’État à l’écouter. Il nie avoir agi dans une intention frauduleuse. Pourtant, la Cour a relevé d’autres cas similaires : une autre victime aurait perdu 100 000 FCFA après avoir été abusée sur fond d’organisation des « Vodoun days ».
À l’audience, le prévenu, à genoux, a supplié la Cour de lui pardonner. Le pasteur lui a refusé de se constituer partie civile, préférant laisser « Dieu juger son fidèle ». En revanche, le propriétaire du logement du mis en cause réclame 600 000 FCFA de loyers impayés.
L’affaire est renvoyée au 24 juin 2025 pour les réquisitions du ministère public.