
Rachidi Gbadamassi
Après les multiples réactions suite au discours incendiaire du désormais ex Ministre de l’eau, des mines et de l’énergie à Parakou, une information a été relayée sur les menaces de poursuite de certains activistes de la toile.
Ceux-ci auraient profité de la malencontreuse déclaration du ministre Akpona pour tirer à boulet rouge sur le ministre conseiller Rachidi Gbadamassi. On se souvient qu’il a servi de guide à celui que le chef de l’Etat a relevé de ses fonctions sans ménagement.
Le discours a suscité un désaveu de l’opinion et même des personnalités de même bord que les deux ministres missionnaires.
Comme dans de pareille situation, on observe des levées de boucliers soit pour défendre ou pour soutenir, les tirs ont fusé de partout, mettant la toile en ébullition. C’est ce constat que le cabinet privé du M.C, Gbadamassi a saisi pour dire vouloir intenter en diffamation des procès contre tous ceux qui se sont lancés dans les invectives et diatribes contre leur patron.
Joint au téléphone par notre rédaction , Rachidi Gbadamassi dit qu’il est un homme politique. A ce titre, il ne saurait échapper aux critiques et autres attaques. L’homme politique poursuit – il, doit savoir accepter les coups et diverses critiques des citoyens. C’est cela qui fait le débat démocratique. Il a confié que personne ne sera poursuivi par lui dans ce dossier. Son rôle en tant que acteur politique indexé est de calmer les esprits. Il reconnaît qu’en communication politique, il y a souvent des lapsus dans certaines improvisations. C’est ce qui est arrivé à son camarade lors du meeting.
Aussi, a-t-il profité pour dire qu’il a appelé son frère le ministre Adambi pour lui présenter les excuses sur l’incident de Parakou.
Rappelons que ce dernier selon certaines sources a assigné en diffamation son successeur.
Sur la base des dernières nouvelles, les excuses de Akpona, des réactions de coulisses de Gbadamassi et l’intervention des responsables au sommet du BR, les choses semblent rentrer dans l’ordre.
Vivement que le calme revienne dans le parti .
Car ce dossier récupéré par les députés du parti de l’opposition serait objet d’une demande de constitution de commission parlementaire d’enquête.
Denis Amoussou ✍🏻